Ca se propage sur internet : trois petits tours et puis s’en vont mais…

Ce texte ayant pour sujet « l’automobile » a été trouvé sur le web, nous avons projeté de vous le signaler ci-après.

Son titre saisissant (trois petits tours et puis s’en vont mais…) en dit long.

Le journaliste (identifié sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.

Voici ll’article mentionné :

Un stand à Rétromobile a retenu notre attention. La marque Bizzarrini était présente et présentait deux voitures : deux 5300 GT l’une de course et l’autre stradale.

Alors que Giotto Bizzarrini est décédé l’an dernier à Livourne, un groupe italien propriétaire de la marque va faire renaître la 5300 GT.

On peut parler d’une continuation puisque 24 voitures seront construites selon le même principe qu’en 1965. Le coût annoncé est de 1,65 millions d’euros la voiture. On va remonter le temps avec la 5300 GT.

Un ingénieur très doué

Giotto Bizzarrini est né en 1926 à côté de Livourne (Italie) dans une famille aisée de propriétaires terriens. Diplômé ingénieur en 1953, il rejoint Alfa Romeo l’année suivante puis Ferrari en 1957.

Là, il va devenir développeur, concepteur, pilote d’essai et ingénieur en chef pendant cinq ans. Ses travaux comprennent la Ferrari 250 TR, la Ferrari 250 GT SWB et la 250 GTO qui sortira en 1962 après qu’il aura quitté la scuderia.

Il rejoindra ATS en 1961, puis finalement ISO pour qui il va concevoir l’ISO Rivolta GT puis deux versions de la Grifo. Entre temps, il aura aussi conçu le V12 de la Lamborghini…

 

1965, création de Bizzarrini Spa

Bizzarrini quitta ISO en 1964 et fonda la Societa Prototipi Bizzarrini (Bizzarrini S.p.A) en 1965. La raison ?

Renzo Rivolta (le propriétaire d’ISO) voulait vendre des voitures de grand tourisme alors que Bizzarrini voulait fabriquer des autos de course.

1965, c’est aussi la date de sortie de l’ISO Grifo. Bizzarrini est désormais constructeur d’automobiles. Il commence son activité avec la 5300 GT, étroitement dérivée de l’ISO Grifo A3C.

C’est une décision de justice qui décide que Bizzarrini peut récupérer la base de la Grifo A3C (fournie par ISO Rivolta) pour développer ses propres voitures, tandis que ISO Rivolta peut continuer à utiliser le nom de Grifo, déposé par Bizzarrini.

5300 GT, première de cordée

La 5300 GT est déclinée en versions Strada, Corsa et America selon les pays. C’est un coupé puissant et sensuel très large et dont la hauteur ne dépasse pas 1,09 m.

Elle est équipée d’un moteur V8 Chevrolet Corvette de 327 ci (5 360cm3) d’une puissance de 365 ch. Un choix de Bizzarrini qui, ayant testé les V8 et V12 italiens de même puissance leur préfère le V8 américain en raison d’une réponse plus rapide à l’accélérateur.

La version course, avec ses plus de 400 ch, gagnera une victoire de classe aux 24 Heures du Mans 1965. Trois 5300 ont été aménagées en version spyder.

Un « bébé » 5300

La 5300 GT n’est pas suffisante pour rentabiliser l’entreprise ; en 1967, il va concevoir un véhicule plus petit pour une plus grande diffusion.

Bizzarrini conclut un accord avec GM pour équiper sa voiture du 1900 cm³ Opel accouplé à une boîte ZF. D’un dessin agressif, la voiture ressemble à une 5300 en taille réduite ; c’est la Bizzarrini 1900 GT Europa.

Succès immédiat au salon de Turin 1967 où les commandes pleuvent. Les problèmes s’accumulent rapidement : problèmes d’approvisionnement, difficultés pour trouver un carrossier… La production sera limitée à… 12 voitures.

Une barquette pour la compétition

Pour Bizzarrini, l’automobile, c’est la compétition. Il va étudier et réaliser, en 1966, la P538 qui ne connaîtra aucun résultat : abandon à la 2e heure aux 24 Heures du Mans avec une équipe de pilotes suisses.

Les voitures à la carrosserie en fibre de verre reposaient sur un châssis tubulaire. Deux ont été motorisées avec le V8 de la Corvette et deux autres avec le V 12 Lamborghini d’abord en 4 l (pour le pilote américain Mike Gammino qui l’a pilotée une fois) puis en 3,5 l.

En 1968, un des châssis a été habillé par ItalDesign pour présenter la Manta.

Septembre 1968, la fin

Giotto Bizzarrini avait investi beaucoup dans la barquette. Le développement laisse l’entreprise exsangue. Brillant ingénieur, l’homme n’est pas financier et doit fermer l’entreprise.

De nouveaux actionnaires injectent des fonds mais Bizzarrini ne fait plus partie de l’aventure. Il va travailler sur de nouveaux projets automobiles (en qualité de consultant) et enseigner, notamment dans les universités de Florence et de Pise.

Après la fermeture de l’usine, en 1968, une vingtaine d’exemplaires de la GT 1900 Europa sera assemblée à partir du stock de pièces restantes.

Quant à la P 538, sur les 4 voitures officielles, on recense aujourd’hui une dizaine de châssis, certains étant des faux…

A lire sur le même propos:

Contes du soleil et de la pluie/76,(la couverture) .

L’Air et la Vitesse/01,A voir et à lire. .

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Vocabulaire anglais-français à l’intention des apprenants avancés/W,Le livre . Ouvrage de référence.

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