Cet article, dont le propos est « l’automobile », a été remarqué sur internet, notre équipe est heureuse de vous en proposer le contenu principal dans cette publication.
Son titre (pourquoi elle a failli disparaître rapidement ?) en dit long.
Sachez que l’écrivain (présenté sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable.
Vous pouvez donc donner du crédit à cette actualité.
La date de publication est 2023-07-08 23:05:00.
L’esprit de compétition a du bon… En raison du nombre de roadsters anglais qui pullulent sur les routes américaines, General Motors lance l’étude d’une petite voiture de sport qui se doit d’être aguicheuse.
Vice-président de GM et designer automobile reconnu, Harley J. Earl est chargé de la conception. Le concept-car est exposé au salon Autorama à New-York (hôtel Astoria) où plus de 300 000 personnes admirent la nouveauté.
Son nom a été trouvé dans un dictionnaire français par Myron Scoot, directeur artistique et assistant-directeur du département des relations publiques de Chevrolet ; il fallait un nom qui commence par C et qui sonne bien… Ce sera Corvette.
Excitation chez les concessionnaires
En dehors de son nom, on lui a trouvé un logo ; deux drapeaux croisés dont le drapeau à damiers et un combinant le drapeau suisse (hommage aux origines de Louis Chevrolet), une fleur de lys.
Tous les dealers Chevrolet en veulent une dans leur showroom à a suite de cette présentation. Alors, Chevrolet va immédiatement lancer la production. Une production de 300 voitures uniquement en blanc, intérieur rouge et capote noire. La Corvette dispose d’une carrosserie en fibre de verre ; une originalité à l’époque dictée par une économie de poids. Côté motorisation, Chevrolet a choisi un six cylindres en ligne de 3,9 l Blue flame… de 160 chevaux et une boîte automatique à deux rapports…
Un début sans fanfare
Cette motorisation va être le point dur de la commercialisation. Avec un moteur si peu puissant, les acheteurs ne se précipitent pas. En 1954, Ford dévoile la Thunderbird qui rencontre un gros succès immédiatement…
Alors Chevrolet va inclure dans son offre commerciale un small block V8 4,9 l de 195 ch ; la Corvette peut être livrée avec une peinture deux tons ainsi qu’avec un hard top.
Rapidement, le V8 passera à 5,4 l et 360 ch. Fin 1955, une boîte manuelle à trois rapports est disponible sur le V8. Entre 1954 et 1955, 4 340 Corvette ont été vendues.
Restylage salvateur
La Corvette, que l’on appelle aussi C1, est restylée en 1956 en même temps qu’elle abandonne le 6 cylindres. Cette carrosserie redessinée marque le vrai départ de la Corvette.
En 1957, les clients ont droit à l’option injection sur le V8 qui développe entre 245 et 270 ch ; la vitesse de pointe passe à 210 km/h. En 1958, la Corvette accueille deux double phares à l’avant et les ventes atteignent 11 766 unités.
La C1 de 1958 sera la plus appréciée de la génération 1. Pour le millésime 1960, la voiture reçoit un nouvel arrière dit « en queue de canard » et l’année suivante, sa puissance grimpe à 315 ch.
En 1961 les 4 feux arrière de la Corvette apparaissent pour devenir le signe distinctif de la voiture jusqu’à nos jours. La course à la puissance est lancée : en 1962, la Corvette reçoit un nouveau moteur de 5,3 litres développant 360 ch.
Arrivée de la C2
Au début des années soixante, force est de constater, chez GM, que la Corvette n’est pas un best-seller, surtout face à la Ford Thunderbird. L’état-major de GM estime que, pour survivre, la Corvette doit changer d’orientation.
1960, c’est l’époque où Bill Mitchell succède à Harley Earl. C’est en contemplant un squale empaillé qu’il a rapporté de ses vacances qu’il a l’idée de dessiner une barquette de compétition, une sorte de requin sur roues qu’il appellera Stingray.
Réalisée en secret à partir d’un châssis d’une ancienne Corvette de compétition, la Stingray va courir, au grand dam des patrons de GM. Et réaliser d’excellentes performances.
Le squale entre en scène
Bill Mitchell va user de son influence pour que la Stingray ait une descendance routière. En 1961, Mitchell, Larry Shinoda et John Schinella entament l’étude du projet directement inspiré de la barquette XP-87.
La C2 évoque un squale avec, à l’avant, des phares escamotables sur un museau en pointe. A l’arrière, la carrosserie se termine par un arrière fuselée et une vitre arrière en deux parties, le split window.
Mécaniquement, la C2 dispose d’un châssis plus rigide, de suspensions indépendantes mais un freinage à tambours. La première année, la C2 reprend la V8 de la C1 qui délivre de 250 à 360 ch selon les niveaux de puissance.
Un carton immédiat
Sortie en 1963, la Corvette deuxième série connaît immédiatement le succès ; c’est principalement dû au dessin de la C2, à son échantillonnage de puissances disponibles et le catalogue d’options qui permet d’avoir une voiture personnalisée.
Pourtant, la C2 a quelques défauts : avec la split window, la vision arrière est exécrable et le freinage à quatre tambours ralentit la Corvette plutôt qu’il ne la freine. 21 500 exemplaires trouveront preneur en cette première année.
En 1964, on modifie la lunette arrière en une seule pièce et les freins à disques arriveront en 1965.
Toujours plus de puissance
En pleine période des « Muscle cars », la course à la puissance devient effrénée. En 1965, c’est l’arrivée du big block de 396 cuin (cubic inches) et 425 ch, puis 427 cuin (7 l) qui atteindra 435 ch.
Avec cette puissance, les ventes explosent à 27 700 unités. En 1967, ce ne seront que 22 940 exemplaires. Une version L88 de ce moteur est estimée à 435 ch mais il est donné pour 550 ch ! Seules 20 Corvette seront vendues avec cette motorisation.
Bien née, la Corvette a toujours su évoluer, en style et en motorisations. Au moment de l’arrivée de la C3, 117 964 Corvette C2 auront été vendues.
Ce propos correspond à vos recherches vous adorerez également ces ouvrages:
Automobiles Elégance et prestige,A voir et à lire. .
Guide du vélo en ville/Carte de cyclabilité (site internet),(la couverture) . Disponible à l’achat sur les plateformes Amazon, Fnac, Cultura ….
Photographie/Sociétés et Organisations/Éditeurs de cartes postales/Alphonse de Nussac,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.
Pour lire en automobile/La Survie assurée/02,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.
L’écrit initial est rendu du mieux possible. Pour émettre des remarques sur ce document concernant le sujet « Tuning par passion » merci d’utiliser les contacts indiqués sur notre site. tunetacaisse.net est une plateforme d’information qui contient de nombreuses actualités publiées sur la toile dont le domaine principal est « Tuning par passion ». Ce texte, qui traite du thème « Tuning par passion », vous est spécialement proposé par tunetacaisse.net. Connectez-vous sur notre site internet tunetacaisse.net et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être informé des futures annonces.